La sorcière.
Au bord de mer, assise sur un banc
Elle regarde voguer le vieux gréement
Poussé par le vent caressant ses cheveux blancs
Passe devant elle un majestueux goéland
Elle cherche en lui le regard de ses amants
La gloire de sa beauté est inscrite en rides
Dont la larme isolée inondera le Ried
Elle contemple la vague, onde d’une vie
Effaçant à jamais les visages dans l’oubli
Elle se courbe, se lève sur sa canne de chêne
Les enfants la raillent, dévoilant leur haine
Lui lance au corps de grosses pierres
Puis sans égard, la traitre de sorcière
Un enfant, Oh ! Oui ! Un enfant, celui que lui fit
Lors d’un soir de tempête, son plus grand amour
Disparu sur les blancs de terre-neuve pour toujours
Mort-né en douleur, fruit de ses entrailles pourries
Il fut que sang de sa désolation qui la plongea en folie.
Loïc ROUSSELOT
Au bord de mer, assise sur un banc
Elle regarde voguer le vieux gréement
Poussé par le vent caressant ses cheveux blancs
Passe devant elle un majestueux goéland
Elle cherche en lui le regard de ses amants
La gloire de sa beauté est inscrite en rides
Dont la larme isolée inondera le Ried
Elle contemple la vague, onde d’une vie
Effaçant à jamais les visages dans l’oubli
Elle se courbe, se lève sur sa canne de chêne
Les enfants la raillent, dévoilant leur haine
Lui lance au corps de grosses pierres
Puis sans égard, la traitre de sorcière
Un enfant, Oh ! Oui ! Un enfant, celui que lui fit
Lors d’un soir de tempête, son plus grand amour
Disparu sur les blancs de terre-neuve pour toujours
Mort-né en douleur, fruit de ses entrailles pourries
Il fut que sang de sa désolation qui la plongea en folie.
Loïc ROUSSELOT