Je fais souvent ce rêve familier,
D'une femme folle à lier,
Et qui n'est chaque fois ni normale,
Ni simple à en être banale.
Car, oui, elle est bizarre,
A elle seule, elle sème le bazar,
A elle seule, elle fait autant de bruit que la fanfare,
Elle seule voit son désespoir.
Est-elle trop folle pour ne pas pouvoir l'aimer ?
Son regard est prisonnier,
Comme ceux des asiles, qui sont enfermés.
Son regard fou me fit pourtant chavirer,
Et, pour sa folie, je ne cesserai de l'aimer,
L'amour détrône la pitié.
D'une femme folle à lier,
Et qui n'est chaque fois ni normale,
Ni simple à en être banale.
Car, oui, elle est bizarre,
A elle seule, elle sème le bazar,
A elle seule, elle fait autant de bruit que la fanfare,
Elle seule voit son désespoir.
Est-elle trop folle pour ne pas pouvoir l'aimer ?
Son regard est prisonnier,
Comme ceux des asiles, qui sont enfermés.
Son regard fou me fit pourtant chavirer,
Et, pour sa folie, je ne cesserai de l'aimer,
L'amour détrône la pitié.
Inspiré de Mon rêve familier, de Paul VERLAINE, 1866
Pour tous les discriminés, quelqu'un quelque part vous aime...à la folie.
Pour tous les discriminés, quelqu'un quelque part vous aime...à la folie.